Le gouvernement québécois favorise-t-il
l'adoption d'une culture sportive d'exclusion des nouveau Québécois, la question se pose.
l'adoption d'une culture sportive d'exclusion des nouveau Québécois, la question se pose.
Une analyse sommaire de l'approche québécoise pour constituer un PATRIMOINE sportif nous mène à s'interroger sur la place que l'on a choisi de donner aux nouveau québécois.
Il y a lieu de se demander même si les chercheurs principaux, historiens et fonctionnaires n'ont pas déjà développé un patrimoine historique du sport québécois qui exclut systématiquement certains personnes issues des communautés culturelles.
Je vous propose le cas le plus frappant, celui de monsieur Georges SCHWARTZ.
En préambule
Je vous propose un document intitulé:
Secrétariat au loisir et au sport publié au mois de Juillet 2003
En 2003, le Secrétariat du sport québécois confie le mandat a Donal Guay, historien sportif québécois, la tâche de dresser la voie pour l'établissement d'une culture sportive NATIONALISTE.
document de 42 pages http://www.education.gouv.qc.ca/fileadmin/site_web/documents/SLS/sport_loisir_act_physique/ChronologieSport.pdfent
Monsieur Guay procède à relater la chronologie historique des faits marquants de l'histoire sportive hérité de l'Angleterre et de la
France. Je vous met au défi de trouver une seule trace dans le document de 42 pages qui mentionne l'existence du soccer au Québec.
Monsieur Guay affirme avoir basé sa recherche en grande partie sur les journaux et des mémoires.
A se fier sur cette chronologie il est à croire que la Fédération de soccer du Québec n'a jamais été mis sur pied alors qu'elle célébrait son 100éme anniversaire il y a pas longtemps.
Par ailleurs, a la lecture des nombreux ouvrages de l'auteur le plus populaire en histoire du sport Québécois
le soccer est totalement absent de son discours.
Dans un autre domaine l'on peut constater encore pire!
SI on se tourne du côté du
PANTHÉON des SPORTS du QUÉBEC par exemple,
une seule personne a été intronisée pour le soccer, et c'est WALTER SIEBER,
alors que des Québécois d'ADOPTION tels que GEORGES SCHWARTZ ont été totalement OUBLIÉ!
voici la fiche de monsieur Schwartz disponible aux archives Nationales
Cote : P826 Centre : BAnQ Vieux-Montréal | |
Fonds Georges Schwartz . - 1974-1995 - 0.33 mètre(s) linéaire(s) de document(s) textuel(s) - 31 photographie(s) : 11 épreuves n&b, 20 épreuves coul. | |
Notice biographique/Histoire administrative Né de parents hongrois à Paris en 1929, Georges Schwartz immigre au Canada en 1951, il poursuit une brillante carrière dans le domaine de la joaillerie jusqu'en 2000. Il mène, parrallèlement à la pratique de son art, une carrière de journaliste pigiste, de commentateur sportif à la télévision et d'auteur. Georges Schwartz s'est également illustré dans le monde du sport à titre de joueur de soccer pour le Maccabee SC, l'US Tricolore, l'Athen SC et le Standard Belgica et d'entraineur aux niveaux provincial et national. Il fut président de la Fédération de soccer du Québec (FSQ) puis vice-président de l'Association canadienne de soccer (ACS). Il fut aussi le premier canadien membre d'un comité de la Fédération Internationale de Football Association (FIFA). En plus d'être responsable du tournoi de soccer lors des Jeux Olympiques de Montréal en 1976, il fut président du tournoi des Compétitions internationales de Montréal (CIM 75) et consultant en soccer à la Régie des installations olympiques (RIO). Enfin, il a été l'initiateur et le président du Comité de candidature à l'organisation de la Coupe du monde de 1986 de la FIFA pour le Canada. George Schwartz a été intronisé au Temple de la renommée du soccer québécois ainsi qu'au Canadian Soccer Hall of Fame . | |
Historique de la conservation/Source immédiate d'acquisition Documents donnés à BAnQ par le créateur des documents . | |
Ce fonds témoigne du travail de représentation accompli par le Comité de candidature du Canada pour l'obtention de la tenue de la Coupe du monde de soccer 1990 organisée par la Fédération Internationale de Football Association (FIFA). Au départ l'idée émane de la Régie des Installations olympiques (RIO). Le comité fut mis sur pied dès la fin 1977 et placé sous l'autorité de l'Association canadienne de soccer, chapeautant la RIO. Entre temps, le 25 octobre 1982, la Colombie, pressentie pour recevoir la Coupe du monde de soccer 1986 faisait part de son désistement. Un changement de cap s'impose alors et le Canada entre dans la course pour accueillir la Coupe du monde 1986. Quatre pays sont en compétition : les États-Unis, le Mexique, le Brézil et la Canada et le choix final de la FIFA se portera sur la candature du Mexique annoncée le 20 mai 1983. Le fonds Georges Schwartz comprend une première série portant sur les démarches effectuées par ce comité de candidature pour la coupe du monde de soccer et une seconde série rassemblant des écrits de Georges Schwartz. Il comprend des photographies, de la correspondance du comité avec plusieurs fédérations de soccer (canadiennes, américaines et européennes), des documents de travail et rapports du Comité de candidature, quelques brochures ainsi qu'un cahier de revue de presse grand format sur la Coupe du monde 1986. Un essai intitulé « Libérez le football » de Georges Schwartz et un scénario de film co-écrit par Robert Gurik et Georges Schwartz complète ce dossier . | |
Titre correspondant au contenu de l'unité de description | |
Association canadienne de soccer Coupe du monde de soccer Fédération de soccer du Québec Fédération internationale de football association (Zurich) Jeux olympiques (21e : 1976 : Montréal, Québec) Québec (Province). Régie des installations olympiques Schwartz, Georges, 1929- Soccer
Peut-être que le PANTHÉON des SPORTS n'a pas eu accès a ces données!
Voici plutôt ce que l'on trouve sur le portail du Panthéon sous la rubrique SOCCER
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enfin il faut se poser la même question lorsqu'on consulte l'un des sites indépendants les plus importants couvrant le sport et la culture sportive québécoise:
Notamment sur nos présumé historiens qui sont prêts à se prostituer pour des idéologues nationalistes parfois aveuglé par leur objectifs de réécrire l'histoire en faisant évaporer la vérité.
1 commentaire:
Venant tout juste de découvrir votre intervention en ma faveur, je vous remercie de cet effort qui, malheureusement, n’aboutira probablement à aucun résultat concret.
Pourquoi ? Parce que mes articles des années 1960 et 1970, publiés dans Le Petit Journal, le Maclean, Actualité, Le Devoir et Loisirs et Sports, ont dérangé trop de monde. Écrire en 1962 «Les Canadiens ne comprennent pas le hockey» m’avait placé au premier rang de la détestation, même si dix ans plus tard Gaston Marcotte (doctorat en hockey) en citait des extraits dans son analyse de la Série Canada-URSS de 1972 pour le Maclean.
Mon attaque frontale de 1964, «Les pages sportives des journaux ne devraient pas être un sottisier !», a élargi le cercle de mes ennemis. Ont-ils dû s’étouffer lorsque Radio-Canada m’a alors choisi pour écrire les scénarios et les textes de narration d’une série télévisée de 33 émissions sur les sports olympiques et, pire encore, une série de 10 cours télévisés d’éducation physique pour le ministère de l’Éducation, en 1966.
Et voilà qu’en 1968 je suis l’un des initiateurs et président d’atelier du premier Congrès des sports du Québec, foyer de la Confédération des sports du Québec (ancêtre de Sports Québec) et des futurs Jeux du Québec. Aussi, j’éreinte à plusieurs occasions le Parti québécois, qui laisse le sport d’élite et son écho international aux mains du gouvernement fédéral.
Trop de gens touchés par cet engagement tous azimuts d’un «bijoutier avec un complexe de supériorité européen» se sont opposés à toute reconnaissance de ma contribution au sport québécois. Bah, plus de mille de mes articles ont été publiés et j’ai participé à quelque 700 émissions de télévisions, preuves de la validité de mes opinions. Les Archives nationales du Québec recensent 27 de mes articles, ce qui surpasse presque tous les journalistes sportifs de métier.
Bijoutier, une insulte ? Pas vraiment, une dizaine de mes créations ornent les collections permanentes du Musée des beaux-arts de Montréal et du Musée des maîtres et artisans du Québec.
La reconnaissance officielle ? Elle est venue de mon pays d’origine, sur une initiative partie du Consulat général de France à Montréal : nommé chevalier dans l’ordre des Arts et des Lettres en 2010. Décoration qui suffit amplement à ma «soif» d’honneurs. S’il fallait que par un inexplicable revirement on me nomme au Panthéon de sports du Québec, je le refuserais. C’est trop tard. Ce qui ne m’a pas empêché de voter Oui aux deux référendums !
Georges Schwartz
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