mercredi 27 janvier 2016

Une identité sportive d'exclusion

Le gouvernement québécois favorise-t-il

l'adoption d'une culture sportive d'exclusion des nouveau Québécois, la question se pose.   

Une analyse sommaire de l'approche québécoise pour constituer un PATRIMOINE sportif  nous mène à s'interroger sur la place que l'on a choisi de donner aux nouveau  québécois.

Il y a lieu de se demander même si les chercheurs principaux, historiens et fonctionnaires n'ont pas déjà développé un patrimoine historique du sport québécois qui  exclut  systématiquement certains personnes issues des communautés culturelles.

Je vous propose le cas le plus frappant, celui  de monsieur Georges SCHWARTZ.

En préambule

Je vous propose  un document intitulé:

Chronologie du sport québécois    du                                    
Secrétariat au loisir et au sport publié au mois de  Juillet 2003

En 2003, le Secrétariat du sport québécois confie le mandat a Donal Guay, historien sportif québécois, la tâche de dresser la voie pour l'établissement d'une culture sportive NATIONALISTE.
document de 42 pages http://www.education.gouv.qc.ca/fileadmin/site_web/documents/SLS/sport_loisir_act_physique/ChronologieSport.pdfent

Monsieur Guay procède à relater la chronologie historique des faits marquants de l'histoire sportive hérité de l'Angleterre  et de la
France. Je vous met au défi de trouver une seule trace dans le document de 42 pages qui mentionne l'existence du soccer au Québec.
Monsieur Guay affirme avoir basé sa recherche en grande partie sur les journaux et des mémoires.

A se fier sur cette chronologie il est à  croire que la Fédération de soccer du Québec n'a jamais été mis sur pied alors qu'elle célébrait son 100éme anniversaire il y a pas longtemps.

Par ailleurs, a la lecture des nombreux ouvrages de l'auteur le plus populaire  en histoire du sport Québécois
le soccer est totalement absent de son discours.

Dans un autre domaine l'on peut constater encore pire!



SI on se tourne du côté du
PANTHÉON des SPORTS du QUÉBEC par exemple,
une seule personne a été intronisée pour le soccer, et c'est WALTER SIEBER,

alors que des Québécois d'ADOPTION tels que GEORGES SCHWARTZ ont été totalement OUBLIÉ!


voici la fiche de monsieur Schwartz disponible aux archives Nationales

Identification PISTARD



 
Cote : P826


Centre : BAnQ Vieux-Montréal


                                                                                             
Titre, Dates, Quantité
Fonds Georges Schwartz . - 1974-1995
- 0.33 mètre(s) linéaire(s) de document(s) textuel(s)
- 31 photographie(s) : 11 épreuves n&b, 20 épreuves coul.
Notice biographique/Histoire administrative
Né de parents hongrois à Paris en 1929, Georges Schwartz immigre au Canada en 1951, il poursuit une brillante carrière dans le domaine de la joaillerie jusqu'en 2000. Il mène, parrallèlement à la pratique de son art, une carrière de journaliste pigiste, de commentateur sportif à la télévision et d'auteur. Georges Schwartz s'est également illustré dans le monde du sport à titre de joueur de soccer pour le Maccabee SC, l'US Tricolore, l'Athen SC et le Standard Belgica et d'entraineur aux niveaux provincial et national. Il fut président de la Fédération de soccer du Québec (FSQ) puis vice-président de l'Association canadienne de soccer (ACS). Il fut aussi le premier canadien membre d'un comité de la Fédération Internationale de Football Association (FIFA). En plus d'être responsable du tournoi de soccer lors des Jeux Olympiques de Montréal en 1976, il fut président du tournoi des Compétitions internationales de Montréal (CIM 75) et consultant en soccer à la Régie des installations olympiques (RIO). Enfin, il a été l'initiateur et le président du Comité de candidature à l'organisation de la Coupe du monde de 1986 de la FIFA pour le Canada. George Schwartz a été intronisé au Temple de la renommée du soccer québécois ainsi qu'au Canadian Soccer Hall of Fame .
Historique de la conservation/Source immédiate d'acquisition
Documents donnés à BAnQ par le créateur des documents .
Portée et contenu
Ce fonds témoigne du travail de représentation accompli par le Comité de candidature du Canada pour l'obtention de la tenue de la Coupe du monde de soccer 1990 organisée par la Fédération Internationale de Football Association (FIFA). Au départ l'idée émane de la Régie des Installations olympiques (RIO). Le comité fut mis sur pied dès la fin 1977 et placé sous l'autorité de l'Association canadienne de soccer, chapeautant la RIO.

Entre temps, le 25 octobre 1982, la Colombie, pressentie pour recevoir la Coupe du monde de soccer 1986 faisait part de son désistement. Un changement de cap s'impose alors et le Canada entre dans la course pour accueillir la Coupe du monde 1986. Quatre pays sont en compétition : les États-Unis, le Mexique, le Brézil et la Canada et le choix final de la FIFA se portera sur la candature du Mexique annoncée le 20 mai 1983.

Le fonds Georges Schwartz comprend une première série portant sur les démarches effectuées par ce comité de candidature pour la coupe du monde de soccer et une seconde série rassemblant des écrits de Georges Schwartz. Il comprend des photographies, de la correspondance du comité avec plusieurs fédérations de soccer (canadiennes, américaines et européennes), des documents de travail et rapports du Comité de candidature, quelques brochures ainsi qu'un cahier de revue de presse grand format sur la Coupe du monde 1986. Un essai intitulé « Libérez le football » de Georges Schwartz et un scénario de film co-écrit par Robert Gurik et Georges Schwartz complète ce dossier .
Source du titre composé propre
Titre correspondant au contenu de l'unité de description
Termes rattachés
Association canadienne de soccer
Coupe du monde de soccer
Fédération de soccer du Québec
Fédération internationale de football association (Zurich)
Jeux olympiques (21e : 1976 : Montréal, Québec)
Québec (Province). Régie des installations olympiques
Schwartz, Georges, 1929-
Soccer




Peut-être que le PANTHÉON des SPORTS n'a pas eu accès a ces données!

Voici plutôt ce que l'on trouve sur le portail du Panthéon sous la rubrique SOCCER








Biographie de: SIEBER, Walter


Naissance : 5 mai 1941 à Jonschwil, Suisse
Intronisation : 2011
Disciplines : Olympisme et soccer
Catégorie : Bâtisseur


Reconnu internationalement pour son dévouement, son immense talent et ses succès éloquents dans l’organisation d’événements sportifs d’envergure, le plus québécois des suisses allemands – Walter Sieber – roule glorieusement sa bosse en sol canadien et à la grandeur de la planète depuis plus de quatre décennies à titre d’expert et grand bâtisseur.

Non seulement se distingue-t-il et se dévoue-t-il encore dans les hautes sphères de l’olympisme – au sein du Comité olympique canadien (COC) et du Comité du international olympique (CIO) – il est aussi omniprésent à titre de coordonnateur et conseiller à la Fédération internationale de football association (FIFA) depuis plus de 25 ans.


enfin il faut se poser la même question  lorsqu'on consulte l'un des sites indépendants les plus importants couvrant le sport et la culture sportive québécoise:




Qui sommes-nous?

logo_ses

En 1999-2000, bien avant l'ère des réseaux sociaux et des blogues, la première mouture de Sport et Société est mise en ligne. Publié sous forme de webzine mis à jour tous les mois, Sport et Société diffuse plus d'une centaine d'articles ayant trait à l'histoire sportive du Québec au cours de ses douze mois d'existence.


Fort de cette expérience, Sport et Société s'est bâti un réseau d'experts qui s'intéressent à l'histoire du sport en général.
En 2007, Sport et Société est de retour sous forme de blogue.
En mars 2011, Sport et Société se dote d'un nouveau site internet et commence la publication de ses cahiers d'histoire consacrés à l'histoire du sport au Québec.

En décembre 2014, Sport et Société se repositionne. Bien que l'histoire du sport continue d'être son fer de lance, le site est désormais ouvert aux autres champs de recherche qui touchent le sport et les pratiques corporelles.  

Depuis 2011, Sport et Société a également publié cinq cahiers d'histoire:

Notre mission:

  • Regrouper les personnes intéressées par une ou plusieurs thématiques associées au sport ou à l’une ou l’autre des nombreuses pratiques corporelles des Québécois : jeu, loisir, plein air, éducation physique, hygiène, danse, etc.
  • Promouvoir l’étude du sport et des pratiques corporelles des Québécois à partir d’une quelconque perspective issue des sciences humaines.
  • Développer un corpus documentaire québécois relatif au sport et aux différentes pratiques corporelles.
  • Diffuser les travaux relatifs aux sports et à la culture corporelle des Québécois.
  • Sensibiliser, intéresser, et collaborer à l’éducation du public au patrimoine sportif et à la culture corporelle et aux différents travaux et activités qui s’y rattachent.
  • Susciter et soutenir la recherche relative au patrimoine sportif et à la culture corporelle.
  • Contribuer à la sauvegarde du patrimoine matériel et immatériel rattachée au sport et à culture corporelle.



Le cas de monsieur SCHWARTZ nous amène à poser des questions sérieuses quant à l'objectivité des personnes impliquées dans l'élaboration d'une identité sportive québécoise.

Notamment sur nos présumé historiens qui sont prêts à se prostituer pour des idéologues nationalistes parfois aveuglé par leur objectifs de réécrire l'histoire en faisant évaporer la vérité.








1 commentaire:

Georges Schwartz a dit…

Venant tout juste de découvrir votre intervention en ma faveur, je vous remercie de cet effort qui, malheureusement, n’aboutira probablement à aucun résultat concret.

Pourquoi ? Parce que mes articles des années 1960 et 1970, publiés dans Le Petit Journal, le Maclean, Actualité, Le Devoir et Loisirs et Sports, ont dérangé trop de monde. Écrire en 1962 «Les Canadiens ne comprennent pas le hockey» m’avait placé au premier rang de la détestation, même si dix ans plus tard Gaston Marcotte (doctorat en hockey) en citait des extraits dans son analyse de la Série Canada-URSS de 1972 pour le Maclean.
Mon attaque frontale de 1964, «Les pages sportives des journaux ne devraient pas être un sottisier !», a élargi le cercle de mes ennemis. Ont-ils dû s’étouffer lorsque Radio-Canada m’a alors choisi pour écrire les scénarios et les textes de narration d’une série télévisée de 33 émissions sur les sports olympiques et, pire encore, une série de 10 cours télévisés d’éducation physique pour le ministère de l’Éducation, en 1966.

Et voilà qu’en 1968 je suis l’un des initiateurs et président d’atelier du premier Congrès des sports du Québec, foyer de la Confédération des sports du Québec (ancêtre de Sports Québec) et des futurs Jeux du Québec. Aussi, j’éreinte à plusieurs occasions le Parti québécois, qui laisse le sport d’élite et son écho international aux mains du gouvernement fédéral.

Trop de gens touchés par cet engagement tous azimuts d’un «bijoutier avec un complexe de supériorité européen» se sont opposés à toute reconnaissance de ma contribution au sport québécois. Bah, plus de mille de mes articles ont été publiés et j’ai participé à quelque 700 émissions de télévisions, preuves de la validité de mes opinions. Les Archives nationales du Québec recensent 27 de mes articles, ce qui surpasse presque tous les journalistes sportifs de métier.

Bijoutier, une insulte ? Pas vraiment, une dizaine de mes créations ornent les collections permanentes du Musée des beaux-arts de Montréal et du Musée des maîtres et artisans du Québec.

La reconnaissance officielle ? Elle est venue de mon pays d’origine, sur une initiative partie du Consulat général de France à Montréal : nommé chevalier dans l’ordre des Arts et des Lettres en 2010. Décoration qui suffit amplement à ma «soif» d’honneurs. S’il fallait que par un inexplicable revirement on me nomme au Panthéon de sports du Québec, je le refuserais. C’est trop tard. Ce qui ne m’a pas empêché de voter Oui aux deux référendums !

Georges Schwartz