dimanche 24 janvier 2016

L'intégrateur intégré

L'Intégrateur intégré


Comment transformer l'école québécoise pour qu'elle devienne une entreprise qui s'auto-finance en mode de partenariat public privé...

Attirer et retenir l' argent des AMÉRICAINS 

               Pour le moment le Québec attire les Américains au niveau universitaire mais ce n'est qu'une question de temps avant que les écoles privées et publiques québécoises du primaire au collégial ne se transforment en de véritables entreprises en Partenariat Public Privé(PPP).

Dans plusieurs collèges privés c'est déjà chose faite.
                 
                                  
MONTRÉAL - Les universités canadiennes ont toujours exercé un attrait sur les étudiants américains, mais la faiblesse du huard pourrait contribuer à ce que ce phénomène prenne de l'ampleur.
Située à seulement 90 minutes d'avion de grandes villes comme New York et Boston, Montréal figure comme une destination de choix pour des jeunes qui recherchent une éducation de qualité dans un environnement stimulant.
Le magazine Time rapporte que pour des milliers d'étudiants américains, prendre la direction du Nord représente un choix sensé, tant sur le plan financier qu'intellectuel. Et encore plus pour ceux qui peuvent profiter de la citoyenneté canadienne.
En 2013, on dénombrait plus de 8000 étudiants américains dans les grandes institutions d'enseignement canadiennes. Une bonne partie de cette clientèle opte pour Montréal.
La réputée Université McGill a attiré à elle seule plus de 2200 étudiants américains en 2012, l'année la plus récente pour laquelle des statistiques sont disponibles.
Des données de Statistique Canada indiquent qu'un étudiant international à temps plein a payé près de 22 000 $ en moyenne, au Canada, en 2014. Ça représente bien souvent à peine la moitié du coût demandé dans une institution américaine comparable, sans compter le pouvoir d'achat supplémentaire que la force du billet vert procure aux étudiants américains.
Et comme il faut au moins quatre ans pour obtenir son diplôme, on comprend qu'en fin de compte, les économies sont énormes pour une formation de qualité.

Actuellement le Canada attire 

Un sondage  du BCEI indique que la moitié des étudiants internationaux ont l'intention de demander la résidence permanente au Canada. Il s'agit d'un recul par rapport à 2013; 57 % des étudiants étrangers disaient alors vouloir s'établir au pays.
Les intentions des étudiants internationaux de rester au pays à la fin de leurs études varient aussi en fonction de leur région d'origine. Plus des deux tiers des étudiants venant de l'Afrique subsaharienne (71 %) et de l'Asie du Sud (66 %) pensent rester au Canada. Ce pourcentage chute à 32 % chez les étudiants européens et à 22 % pour les Américains.

En 2013, les étudiants internationaux au pays provenaient surtout de la Chine (32 %), de l'Inde (11 %), de la Corée du Sud (6 %), de l'Arabie saoudite (5 %) et de la France (4 %).    
Le rapport du BCEI note une progression marquée des étudiants nigériens qui choisissent le Canada, en hausse de 29 % par rapport à l'année précédente, à 6080. Les Russes étaient aussi plus nombreux l'an dernier à étudier au Canada, soit 2970; une augmentation de 24 % comparativement à 2012.


Les étudiants américains parviennent plus facilement à se faire des amis canadiens que ceux d'autres pays. Selon le sondage, 84 % des Américains étudiant au pays ont des amis canadiens, contre la moitié de ceux qui viennent de l'Amérique latine et des Caraïbes.
Les étudiants de l'Afrique du Nord et du Moyen-Orient sont ceux qui parviennent le plus difficilement à tisser des amitiés avec des Canadiens.


Dépenses et inquiétudes  
Le sondage précise que les étudiants étrangers se préoccupent du coût des études et de la vie au pays.
Leur plus grande préoccupation financière concerne le paiement des droits de scolarité, des livres et autres frais d'études. En fait, 85 % des répondants ont dit s'inquiéter beaucoup ou assez de ces dépenses.
Le logement, les coûts pour l'alimentation et les transports sont aussi source de préoccupations pour les étudiants étrangers, selon l'enquête d'opinions. 
Par ailleurs, selon une étude de la Banque HSBC, étudier au Canada coûte plus cher, mais le pays reste plus abordable par rapport à d'autres pays. Le coût moyen des études de premier cycle universitaire pour un étudiant étranger au pays est d'environ 30 000 $US pour un an contre plus de 36 000 $US par année aux États-Unis et 42 000 $US en Australie.
Le Canada est la septième destination la plus populaire dans le monde pour des études à l'étranger.


En somme il faudra revoir la politique d'intégration québécoise car nous pensons intégrer nos invités mais c'est nous qui nous intégrons  a eux...qui en soi n'est pas une mauvaise chose.

A condition que notre seule motivation n'est pas le FRIC!






Aucun commentaire: