vendredi 19 février 2016

Hervé Fortin: un passionné d’histoire Imprimer Envoyer
Par Virginie Simoneau-Gilbert et Vicky St-Jean

Comme tout le monde le sait, la transmission de l'histoire est très importante dans une société grâce à l’école. Ainsi, en faisant preuve de passion, l’enseignement de cette matière devient un métier de rêve pour plusieurs. Par exemple, Hervé Fortin, un vrai mordu d’histoire, enseigne cette matière depuis maintenant 19 ans avec toujours autant d’ardeur

Pourquoi avoir choisi d’enseigner l’histoire et non une autre matière?
C’est une matière que j’ai toujours aimée. Depuis que je suis tout petit, l’histoire est une passion pour moi. Cependant, je suis allé en histoire un peu par accident car, au début, j’étudiais en comptabilité, mais j’ai coulé tous mes cours de maths. Je me suis donc tourné vers ce qui me passionnait depuis toujours, soit l’histoire.

Qu’est-ce qui vous passionne dans l’histoire?
J’aime savoir comment l’humanité a évolué ou a disparu, dans certains cas. Je trouve cela fascinant et mystérieux.

Quelle partie de l’histoire aimez-vous enseigner?
J’aime tout de l’histoire. Quand j’enseignais la préhistoire et l’antiquité, j’adorais ça, mais aussi quand j’enseigne l’histoire du Québec. Ça me passionne, car ce sont nos ancêtres. Cependant, j’aime beaucoup le XXe siècle, car c’est une période riche en documents et en matériel audiovisuel.

Avez-vous un personnage favori qui a marqué l’histoire?
J’aime beaucoup Napoléon, car son parcours politique est très intriguant et Winston Churchill [premier ministre britannique lors de la Deuxième Guerre mondiale] à cause des décisions qu’il a prises lors de ce temps de crise. J’aime aussi René Lévesque [premier ministre québécois célèbre], les explorateurs pour leur courage, Darwin pour ses avancées scientifiques et Charlemagne [roi des Francs], car c’est un personnage plus grand que nature.

À quels niveaux enseignez-vous?
J’enseigne l’histoire du Canada en quatrième secondaire, l’histoire du monde contemporain et aussi la géographie (cours optionnel) en cinquième secondaire.

Cela fait combien d’années que vous êtes prof?
Cela fait 19 ans dans la même commission scolaire.

Avez-vous déjà enseigné une autre matière?
Non, j’ai toujours enseigné des matières reliées aux sciences humaines. J’ai enseigné l’histoire, la géographie et l’ancien cours d’économie.

Qu’avez-vous fait comme études?
Après le secondaire, j’ai fait un DEC en sciences humaines et j’ai ensuite fait un BAC en histoire. J’ai aussi un certificat en adaptation scolaire.

Avez-vous un souvenir mémorable de vos années déjà accomplies comme prof?
Pendant des sorties scolaires au cinéma Imax, je m’endors mais, sous mes lunettes 3D, ça ne paraît pas. Alors, je peux dormir tranquille.

Êtes-vous impliqué dans un sport ? Si oui, lequel?
Je suis entraîneur de soccer depuis des années en U-14 féminin 3A et, avant, j’étais entraîneur de touch football en benjamine 2A avec Richard Beaulieu.

Pourquoi avoir choisi de vous impliquer dans le domaine du sport?
Le sport fait partie de ma vie. Quand mes filles ont commencé à jouer au soccer, à la place de les regarder, je les entraînais. De plus, lorsque je fais du vélo, j’aime parfois arrêter dans les parcs afin de regarder les jeunes jouer au soccer.

Que pensez-vous du Québec actuel?
Je trouve que c’est une société qui n’avance plus, car elle est prise dans les vieilles idées de la Révolution tranquille. Il n’y a donc pas de changement. C’est une société qui a peur des débats ou des discussions car, lorsque les gens débattent, certains croient qu’ils se chicanent, alors que ce n’est pas toujours le cas. C’est justement ce que j’aime de l’histoire: on peut avoir différents points de vues et les partager ensemble.

Selon vous, quelle est la qualité la plus importante qu’un prof doit avoir?
La passion. Si tu n’aimes pas ton métier, tu n’y survis pas, car c’est très exigeant. Il faut aimer sa matière et aimer travailler avec les jeunes.

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