mardi 17 janvier 2017

La Coupe du Québec et DONALD TRUMP

Quelque part entre la méthode communiste et celle du British Council, on retrouve la méthode américaine.

Les Américains se sont intéressés tardivement à cet art.

Épris d'une idéologie anti-impérialiste, ils ne considéraient pas moral pour une démocratie de s'étaler à l'étranger. L'impérialisme culturel n'était pas plus acceptable.

Beaucoup d'Américains, lorsqu'ils entendaient le mot " culture " avaient la réaction de sortir leur revolver. Ces inhibitions ont été surmontées en réaction à ce qui était perçu comme un danger mortel.

En Italie, par exemple, en 1948, à la veille des élections, on pense que si on laisse les choses se dérouler sans monitoring de l'extérieur, l'Italie tombera dans le camp communiste. Le 22 Mars, à un mois des élections, le département d'état, par l'intermédiaire du programme radiophonique Voice of America, diffuse en crescendo une programmation en langue italienne dirigée vers le peuple italien.

Verdi et Toscanini remplissaient les ondes en alternance avec des messages de personnalités italo-américaines comme Franc Sinatra implorant les Italiens de ne pas laisser tomber leur beau pays sous la botte communiste. Les efforts du département d'état seront récompensés. Encouragés par leur succès, les Américains ont entrepris de faire de la diplomatie culturelle en grand. Mais ils ne seront pas prêts à le faire ouvertement.

Pour être efficace, croient-ils, cela doit se faire clandestinement. »
Les Américains détiennent-ils aussi entre leurs mains la destinée du soccer nord-américain? Le soccer semble vouloir se montrer encore le bout du nez au Canada et aussi à Montréal. Avec le base-ball montréalais sur son lit de mort, cette fois-ci, le soccer deviendra-t-il un sport majeur? Encore!
Cet extrait de la revue Esquire écrit en 1949 pourrait bien nous éclairer sur l'avenir du soccer nord-américain :
« Peu importe où nos G .I.'s sont assignés pendant la guerre, que ce soit en Angleterre, en France, en Allemagne, en Italie, en Afrique du Nord, en Chine, aux Indes, en Nouvelle Calédonie, aux Îles Fiji ou en Islande, (il faudrait mettre la liste à jour) ils ont constaté que le soccer était l'unique et véritable sport international.

Les promoteurs de soccer en Amérique peuvent espérer que l'exposition des soldats américains pendant la guerre au soccer à travers le monde sera aussi bénéfique pour l'avancement du soccer que l'aura été la guerre civile pour la promotion du base-ball. »
Si cela est vrai, alors il y a de l'espoir pour le soccer nord-américain, puisque si l'on considère le nombre de soldats que l'Amérique du Nord déploie à travers le monde, le jour du retour des soldats dans leur pays d'origine, ils feront du soccer le sport numéro en Amérique du nord !

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