de l'impérialisme culturel
Le professeur de politique
internationale de l'Université de Toronto, James Eayrs, écrit ceci
quand le premier ministre Pierre E. Trudeau qui avait traité
d'espion Philippe Rossillon, oeuvrant pour le gouvernement français
à la promotion de la langue française au Manitoba :
« Rossillon était directeur d'un
comité chargé de protéger et faire la promotion de la langue
française à travers le monde. En 1963, il est au Manitoba et son
passage sera interprété par le premier ministre Trudeau comme de
l'interventionnisme sournois et subreptice. Trudeau accuse la France
d'agir de manière anormale et aberrante. Peut-être est-ce une
manière anormale d'agir, mais elle n'est pas absurde... » écrit
Eayers.
« L'affaire Rossillon est un exemple
classique d'une pratique qui se développe de plus en plus dans la
politique internationale. Cette pratique est appelée pénétration
informelle et elle fait partie de l'éventail de l'impérialisme par
la culture. Cette pratique est utilisée autant par les régimes
totalitaires que par les démocraties libérales. Ici on peut noter
le cas des excentriques Anglais envoyés à l'étranger non pas pour
raconter des mensonges sur leur pays (comme le font les communistes)
mais pour vanter les mérites culturels, avec l'espoir de convaincre
que la culture anglaise est la meilleure.
Les Allemands et les
Français le font avec succès aussi. Quelque part entre la méthode
communiste et celle du British Council, on retrouve la méthode
américaine. Les Américains se sont intéressés tardivement à cet
art. Épris d'une idéologie anti-impérialiste, ils ne
considéraient pas moral pour une démocratie de s'étaler à
l'étranger. L'impérialisme culturel n'était pas plus acceptable.
Beaucoup d'Américains, lorsqu'ils entendaient le mot " culture
" avaient la réaction de sortir leur revolver.
Ces inhibitions
ont été surmontées en réaction à ce qui était perçu comme un
danger mortel. En Italie, par exemple, en 1948, à la veille des
élections, on pense que si on laisse les choses se dérouler sans
monitoring de l'extérieur, l'Italie tombera dans le camp communiste.
Le 22 Mars, à un mois des élections, le département d'état, par
l'intermédiaire du programme radiophonique Voice of America, diffuse
en crescendo une programmation en langue italienne dirigée vers le
peuple italien.
ici le drapeau dans une base de plein air dans les Laurentides
je ne sais pas pourquoi, mais si j'étais nationaliste peu importe de quelle nationalité et que j'aurais pris la peine de m'inventer un drapeau, j'aurais aussi le soin de veiller a ce qu'il soit toujours beau et repassé et pour le moindre sans déchirure ni de trou de fromage...a moins.. a moins que je ne sois en temps de guerre...alors cela expliquerait l'état des drapeau québécois dans certains lieux publiques
ici le drapeau sur le toit des centres jeunesse a Joliette ( DPJ) un torchon lamentable a l'image de la HAUTE FONCTION PUBLIQUE QUÉBÉCOISE!
Verdi et Toscanini remplissaient les ondes en
alternance avec des messages de personnalités italo-américaines
comme Franc Sinatra implorant les Italiens de ne pas laisser tomber
leur beau pays sous la botte communiste. Les efforts du département
d'état seront récompensés. Encouragés par leur succès, les
Américains ont entrepris de faire de la diplomatie culturelle en
grand. Mais ils ne seront pas prêts à le faire ouvertement.
Pour
être efficace, croient-ils, cela doit se faire clandestinement. »
Les Américains détiennent-ils aussi
entre leurs mains la destinée du soccer nord-américain? Le soccer
semble vouloir se montrer encore le bout du nez au Canada et aussi à
Montréal. Avec le base-ball montréalais sur son lit de mort, cette
fois-ci, le soccer deviendra-t-il un sport majeur? Encore!
Cet extrait de la revue Esquire écrit
en 1949 pourrait bien nous éclairer sur l'avenir du soccer
nord-américain :
ici la Gaspésie havre de PAIX..la vrai
« Peu importe où nos G .I.'s sont
assignés pendant la guerre, que ce soit en Angleterre, en France, en
Allemagne, en Italie, en Afrique du Nord, en Chine, aux Indes, en
Nouvelle Calédonie, aux Îles Fiji ou en Islande, (il faudrait
mettre la liste à jour) ils ont constaté que le soccer était
l'unique et véritable sport international. Les promoteurs de soccer
en Amérique peuvent espérer que l'exposition des soldats américains
pendant la guerre au soccer à travers le monde sera aussi bénéfique
pour l'avancement du soccer que l'aura été la guerre civile pour la
promotion du base-ball. »
Si cela est vrai, alors il y a de
l'espoir pour le soccer nord-américain, puisque si l'on considère
le nombre de soldats que l'Amérique du Nord déploie à travers le
monde, le jour du retour des soldats dans leur pays d'origine, ils
feront du soccer le sport numéro en Amérique du nord !
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