dimanche 14 août 2016

SOCCER EMPIRE les nations unies dans la PAIX

de l'impérialisme culturel


Le professeur de politique internationale de l'Université de Toronto, James Eayrs, écrit ceci quand le premier ministre Pierre E. Trudeau qui avait traité d'espion Philippe Rossillon, oeuvrant pour le gouvernement français à la promotion de la langue française au Manitoba :

« Rossillon était directeur d'un comité chargé de protéger et faire la promotion de la langue française à travers le monde. En 1963, il est au Manitoba et son passage sera interprété par le premier ministre Trudeau comme de l'interventionnisme sournois et subreptice. Trudeau accuse la France d'agir de manière anormale et aberrante. Peut-être est-ce une manière anormale d'agir, mais elle n'est pas absurde... » écrit Eayers.
« L'affaire Rossillon est un exemple classique d'une pratique qui se développe de plus en plus dans la politique internationale. Cette pratique est appelée pénétration informelle et elle fait partie de l'éventail de l'impérialisme par la culture. Cette pratique est utilisée autant par les régimes totalitaires que par les démocraties libérales. Ici on peut noter le cas des excentriques Anglais envoyés à l'étranger non pas pour raconter des mensonges sur leur pays (comme le font les communistes) mais pour vanter les mérites culturels, avec l'espoir de convaincre que la culture anglaise est la meilleure.

Les Allemands et les Français le font avec succès aussi. Quelque part entre la méthode communiste et celle du British Council, on retrouve la méthode américaine. Les Américains se sont intéressés tardivement à cet art. Épris d'une idéologie anti-impérialiste, ils ne considéraient pas moral pour une démocratie de s'étaler à l'étranger. L'impérialisme culturel n'était pas plus acceptable. Beaucoup d'Américains, lorsqu'ils entendaient le mot " culture " avaient la réaction de sortir leur revolver.

Ces inhibitions ont été surmontées en réaction à ce qui était perçu comme un danger mortel. En Italie, par exemple, en 1948, à la veille des élections, on pense que si on laisse les choses se dérouler sans monitoring de l'extérieur, l'Italie tombera dans le camp communiste. Le 22 Mars, à un mois des élections, le département d'état, par l'intermédiaire du programme radiophonique Voice of America, diffuse en crescendo une programmation en langue italienne dirigée vers le peuple italien.


ici le drapeau dans une base de plein air dans les Laurentides

je ne sais pas pourquoi, mais si j'étais nationaliste peu importe de quelle nationalité et que j'aurais pris la peine de m'inventer un drapeau, j'aurais aussi le soin de veiller a ce qu'il soit toujours beau et repassé et pour le moindre sans déchirure ni de trou de fromage...a moins.. a moins que je ne sois en temps de guerre...alors cela expliquerait l'état des drapeau québécois dans certains  lieux publiques







ici le drapeau sur le toit des centres jeunesse a Joliette ( DPJ)  un torchon lamentable a l'image de la HAUTE FONCTION PUBLIQUE QUÉBÉCOISE!








Verdi et Toscanini remplissaient les ondes en alternance avec des messages de personnalités italo-américaines comme Franc Sinatra implorant les Italiens de ne pas laisser tomber leur beau pays sous la botte communiste. Les efforts du département d'état seront récompensés. Encouragés par leur succès, les Américains ont entrepris de faire de la diplomatie culturelle en grand. Mais ils ne seront pas prêts à le faire ouvertement.
Pour être efficace, croient-ils, cela doit se faire clandestinement. »


Les Américains détiennent-ils aussi entre leurs mains la destinée du soccer nord-américain? Le soccer semble vouloir se montrer encore le bout du nez au Canada et aussi à Montréal. Avec le base-ball montréalais sur son lit de mort, cette fois-ci, le soccer deviendra-t-il un sport majeur? Encore!
Cet extrait de la revue Esquire écrit en 1949 pourrait bien nous éclairer sur l'avenir du soccer nord-américain :


ici la Gaspésie havre de PAIX..la vrai


« Peu importe où nos G .I.'s sont assignés pendant la guerre, que ce soit en Angleterre, en France, en Allemagne, en Italie, en Afrique du Nord, en Chine, aux Indes, en Nouvelle Calédonie, aux Îles Fiji ou en Islande, (il faudrait mettre la liste à jour) ils ont constaté que le soccer était l'unique et véritable sport international. Les promoteurs de soccer en Amérique peuvent espérer que l'exposition des soldats américains pendant la guerre au soccer à travers le monde sera aussi bénéfique pour l'avancement du soccer que l'aura été la guerre civile pour la promotion du base-ball. »
Si cela est vrai, alors il y a de l'espoir pour le soccer nord-américain, puisque si l'on considère le nombre de soldats que l'Amérique du Nord déploie à travers le monde, le jour du retour des soldats dans leur pays d'origine, ils feront du soccer le sport numéro en Amérique du nord !

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