Récit
Le
Football
est
Mort
Vive
le Football
récit
sportif
sociologiquement
perturbant
et
invraisemblable
Giuseppe
(Joseph) Morelli
Première
partie
des
pions des fous et les gros matou
J'ai
fait du livre Le
base-ball est mort vive le soccer : les années de gloire du
soccer Montréalais
ma carte d'affaire. En 2004, j'en ai laissé un exemplaire a Piero
Fachin, jeune professionnel bien intégré dans la communauté
Italienne- Canadienne. Piero animait aussi, a temps perdu , une
émission sportive sur la chaîne communautaire.
Fort
de son succès, en 2006, Piero reçoit une invitation de la part d'un
think-tank
canadien et de Jack Jedwab, le capitaine-canada de la sociologie
d'integration des communautés culturelles. J'aime bien Jack, il est
correct. C'est pas un pion. Ni un fou. Ni un matou.
L'association
d'études canadiennes ( AEC) financé par Ottawa, donne donc comme
mandat a Jedwab d'organiser un symposium en l'honneur de Jackie
Robinson, ancien joueur de base-ball de couleur( noir) avec les
Royaux dans les jeunes années du base-ball Montréalais. Autrement
dit d'une époque que l'on pensait révolué aux USA. La
trombe de Trump arrive en trompe dirait le fasciste académiste.
Le
symposium fut organisé le 29 septembre 2006, au musée Mc Cord
sur la rue Sherbrooke a Montréal.
(Pour
le destin, et les croyances en ésotérisme, c'est a deux coins de
rue d'un bureau d'une entreprise privée d'expertise médicale en
psychiatrie : Médisys).
Fier
de son invitation, Piero, , car il sera aux cotés de grosses
pointures au symposium, il a du mal a contenir sa joie, presque.
Il
m'affirme qu'il s'en va faire un exposé au nom de la communauté
Italienne et comme le sujet en est un de sport, il va apporter mon
livre et va le présenter!
Pour
le soulager un peu de sa débordante allégresse,
le
jour même je me suis mis sur le téléphone, appelé la gentille
secrétaire d'école pour lui demander de me trouver un suppléant!
Et
par chance que j'ai apporté des cartes d'affaires, car
low and behold,
des pointures y en avait.
Une
grosse pointure était nulle autre que Rodger Brulotte.
Rod(
je
me permet aujourd'hui de l'appeler Rod car avec le temps nous sommes
devenus presque amis).
A
l'époque, en 2006, Rodger était une grosse pointure mais je ne le
savais pas. En 2007 j'ai appris qu'il était même le porte-parole de
la fondation de la réussite scolaire pour mon école, Jean-Baptiste
Meilleur a Repentigny!
Comme
le monde est petit, et au Québec il est minus.
De
plus, Rodger était invité a JBM pour les journées carrières et
il venait parfois décourager les jeunes a entrer dans le journalisme
et en profitait lors d'une bonne journée de rage pour déblatérer
sur Patrick Roy!
La
journée du Symposium par contre je n'avais jamais vu face a face
cette grosse pointure du base-ball.
Pendant
la pause j'ai tout naturellement cherché a me présenter a lui, et
ce fut fait, j'ai sorti une copie de ma carte d'affaires et je lui ai
remis en main propre.
Il
était pressé a pris le livre intitulé Le
base-ball est mort vive le soccer : les années de gloire du
soccer Montréalais,
il
ne me la pas lancé au visage, sa peu a changé de couleur( il est
devenu blanc pour 3 secondes) et a quitté pressé pour un café.
Naturellement
il ne m'a plus adressé la parole toute la journée du symposium.
Et
il n'aurait rien eu a medire que je veuille entendre de toute
manière.
Les
croisés quand ils se croisent c'est pas long.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire